mardi 15 mai 2012

Lettre ouverte à Mr le Procureur de la République de Thiés

Permettez-moi, Mr le Procureur d’attirer votre attention sur un des éléments essentiels de la procédure pénale, qui est la présomption d’innocence. 
 
Je me permets de vous énumérer les articles ainsi que les arrêts sur la présomption d’innocence. 
 
La présomption d'innocence, telle qu'entendue actuellement dans la plupart des pays, se fonde sur l'article 11 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 de l'ONU qui la formule de la façon suivante : « Article 11. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. » 
 
D'autres articles précédant l'article 11 fondent les modalités d'application de la présomption d'innocence. Ce sont : 
 
L'article 7 établit la Déclaration des droits de l'homme comme source de tout droit. Ce qui signifie que tous les droits subsidiaires doivent se conformer à ladite déclaration. Parmi les droits subsidiaires s'inscrivent : 
 
le droit constitutionnel de chaque État, car la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 se veut supranationale, 
le droit législatif voté par les parlements nationaux dont la conformité aux constitutions est vérifié par des organes de juridiction spécialisés. 
Les articles 8 et 10 établissent les droits de la défense et les modalités de son application : le tribunal doit être équitable et impartial, c'est-à-dire indépendant des parties et indépendant du pouvoir politique. 
 
L’article 14 du Pacte International relatif aux droits civils et Politique 
 
  1. Tous sont égaux devant les tribunaux et les cours de justice. Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal compétent, indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil. Le huis clos peut être prononcé pendant la totalité ou une partie du procès soit dans l'intérêt des bonnes moeurs, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, soit lorsque l'intérêt de la vie privée des parties en cause l'exige, soit encore dans la mesure où le tribunal l'estimera absolument nécessaire lorsqu'en raison des circonstances particulières de l'affaire la publicité nuirait aux intérêts de la justice; cependant, tout jugement rendu en matière pénale ou civile sera public, sauf si l'intérêt de mineurs exige qu'il en soit autrement ou si le procès porte sur des différends matrimoniaux ou sur la tutelle des enfants. 
     
  2. Toute personne accusée d'une infraction pénale est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie. Etc…….
    Qu'elle ait lieu à l'audience ou lors d'une procédure séparée, l'application de la présomption d'innocence suppose une instruction. Au cours de cette procédure, on examine les faits à charge et à décharge et l'on confronte les preuves réunies par les deux parties. Cette instruction peut s'achever par une ordonnance de non-lieu. La publicité donnée à l'accusation sans contrepartie dans les organes de presse imprimés ou audiovisuels est alors considérée comme une diffamation sauf publication d'une information concernant le non-lieu. En France, cette publication est prévue par la loi du 4 janvier 1993 ; le juge d’instruction ou la chambre d'accusation sont à même d'en préciser les termes. 
 
En France, l'article 9-1 du code civil décrit la présomption d'innocence assortie de la possible réparation de ses atteintes : « Chacun a droit au respect de la présomption d'innocence. Lorsqu'une personne est, avant toute condamnation, présentée publiquement comme étant coupable de faits faisant l'objet d'une enquête ou d'une instruction judiciaire, le juge peut, même en référé, ordonner l'insertion d'une rectification ou la diffusion d'un communiqué aux fins de faire cesser l'atteinte à la présomption d'innocence, sans préjudice d'une action en réparation des dommages subis et des autres mesures qui peuvent être prescrites en application du nouveau code de procédure pénale et ce, aux frais de la personne physique ou morale, responsable de l'atteinte à la présomption d'innocence. » 
 
L'atteinte aux droits de la défense comme l'atteinte à la présomption d'innocence sont sanctionnées par la loi. La charge de la preuve incombe à l'accusation, c'est-à-dire au ministère public (procureur à l'instruction, avocat général à l'audience). Cette charge porte sur deux points : la réalité de l'infraction en regard de sa définition de droit et la culpabilité du prévenu ou de l'accusé. La présomption d'innocence demeure si la preuve de la culpabilité de l'accusé a été obtenue de façon déloyale ou faussée. 
 
En me basant sur votre conférence de presse au cours de laquelle vous signifiez, je cite << Toutes les pistes concordaient à établir la thèse de l’implication de Mr Cheickh Béthio Thioune……. 
 
D’emblée, je vous signale que mon intervention a pour seul but d’apporter ma modeste contribution sur la procédure en cours en tant qu’Observateur des Droits de l’Homme soucieux de l’application ou de la restauration du droit de la défense dans sa globalité. 
 
Contrairement a d’autres éminents juristes qui ont apporté leur contribution, non pas sur l’élément essentiel, voire le ciment de la défense à savoir la présomption d’innocence; mais sur les peines encourues tenant compte des chefs d’accusation a l’encontre des accusés, je me focalise uniquement sur votre manquement en l’état actuel de la procédure en votre qualité de magistrat. Ce statut de juge impose un strict respect d’une déontologie, d’une éthique judiciaire qui s’applique à tout magistrat. La robe que vous portez est la marque visible de cette différence, de cette exigence, tout comme elle est la marque de la distance égale qui doit vous séparer de tout justiciable sur le sort duquel vous allez statuer. Une loyale application de la loi implique donc que le comportement du magistrat soit rigoureux et limpide, qu’il ne crée pas d’équivoque et qu’il soit impartial, ce qui suppose un strict respect du contradictoire. Pour la justice qui est au fondement même de notre existence individuelle et collective et qui est inséparable de la vie de l’homme en société, il est nécessaire de conserver une juste distance, prendre du recul, penser la complexité tout en se montrant ferme et résolu. La justice doit conserver l’esprit de son institution en se référant à ses valeurs fondamentales : indépendance, impartialité, juste distance, respect du contradictoire, valeurs de nature à garantir le recours juridictionnel effectif et le droit à un procès équitable. 
 
Enfin, pour le magistrat, le respect des règles de procédure est encore plus impérieux que celui des dispositions de fond : la forme protège les libertés. En pure théorie ; le droit processuel n’est pas susceptible d’interprétation, ce qui est loin d’être le cas dans cette affaire dite de Keur Samba Laobé . 
 
Il n’est pas aisé pour le citoyen de définir la justice. Comme l’écrit Paul Ricoeur << C’est d’abord à l’injustice dont nous sommes sensibles. … La justice est plus souvent ce qui manque, et l’injustice ce qui règne. Et les hommes ont une vision plus claire de ce qui manque aux relations humaines que de la manière droite de les organiser » 
 
La Cour européenne des Droits de l’homme a condamné la France les 10 février 1995 et 7 août 1996, sur l’affaire Allenet de Ribemont contre France : la Cour rappelle avec netteté les pouvoirs publics à leurs devoirs de réserve devant l'action judiciaire en condamnant la France pour violation de l'article 6 de la Convention européenne des droits de l’homme ;<< Toute personne accusée d'une infraction est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie. Michel Poniatowski, ministre français de l’intérieur, immédiatement après l’assassinat du Prince Jean de Broglie, a publiquement dénoncé comme instigateur de l'assassinat un homme qui a finalement fait condamner la France à Strasbourg pour « atteinte à la présomption d'innocence », obtenant une indemnisation de plus de deux millions de francs français. Aucun tribunal français ne suit Miche Poniatowski en condamnant ce coupable pré désigné. La Cour souligne que les prescriptions de l'article 6 de la Convention européenne des droits de l’homme garantissant la présomption d'innocence s'appliquent à tous les niveaux d'intervention de l'autorité publique. QUE DIT LA HIERARCHIE QUE VOUS AVEZ CONSULTE ? 
 
<< Chassons immédiatement le fantôme du gouvernement des juges, il n’est question que d’interpréter le droit et non pas de l’instituer. La justice est le réceptacle d’aspirations du corps social au changement et peut accompagner, voire être le précurseur de mutations » Chantal Arens 
 
Renforçons le contradictoire qui est synonyme de justice et qui, seul, permet l’exercice effectif des droits de la défense et assure la qualité de la justice. 
 
Je me réjouis de la façon dont le juge d’instruction mène l’enquête AVEC PRAGMATISME et professionnalisme. Mais le doute s’est installé puisqu’on a mis la charrue avant les bœufs. 
 
Pour terminer, j’aurais toujours pour mémoire le COMPORTEMENT d’un juge ASSIS dans la salle lors du procès (génocide) des 32 accusés de l’assassinat de toute sa famille au Burundi, qui, malgré la pression et l’émotion, a applaudi au verdict relaxant les accusés de ses parents. Ce jour là, j’étais fier d’être sénégalais du fait de la plaidoirie de l’avocat de la défense, un de nos compatriotes dont je tairai volontiers le nom, mais surtout d’avoir choisi le métier d’observateur des droits de l’homme. 
 
Je comprends l’émotion suscitée par les meurtres de nos compatriotes, ce fut aussi la même émotion ressentie lors du génocide au Rwanda, mais les émotifs ou les vindicatifs n’ont pas leur place dans la justice. QUE DAME JUSTICE SOIT RENDUE. 
 
<< Entrez le passé où sont nos souvenirs et l’avenir où sont nos espérances, il y a le présent où vont nos devoirs » Saint Exupéry 
  
Samba Fall NDIAYE

Biographie de Cheikh Béthio Thioune

Le 17 avril 1946, le jeune enfant nommé Béthio Thioune rencontre Serigne Saliou Mbacké à Tasset, village situé dans l'arrondissement Notto Diobass dans le département de Thiès. Il était accompagné de son grand frère Guillé Thioune.

Cette date marque le début d’un compagnonnage spirituel continu avec plusieurs points de repères.
Le 11 janvier 1983 au daara de Ndiapndal, Serigne Saliou Mbacké élève Béthio Thioune au rang de Serigne (guide spirituel) et c’est en 1987 que Serigne Béthio fût consacré Cheikh par Serigne Saliou.


Biographie de Cheikh Béthio Thioune
CARRIERE ADMINISTRATIVE
 
  • Né vers 1940 à Malicounda - Keur Samba Laobé (département de Mbour, région de Thiès)
  • Le 03 novembre 1947 : son entrée à l’école française (école régionale de Mbour jusqu’au CE2 en 1952)
  • Transféré sur Thiès où il réussit son certificat et entrée en sixième en 1955 au lycée moderne de Thiès devenu Malick Sy
  • Décroche son BEPC actuel BFEM en 1959
  • Seconde au lycée Faidherbe dans l’ancienne capitale de l’AOF, Saint-Louis

Après une année passée à Saint-Louis, Serigne Béthio Thioune dépose son baluchon à Van Vollenhoven devenu Lycée Lamine Gueye suivi d'un bref passage au lycée Delafosse de Dakar.

Après avoir décroché son BAC, il entre dans l’enseignement primaire comme instituteur adjoint. Serigne Béthio commence à scilloner le pays avec comme première affectation à Agnack, à quelques encablures de Ziguinchor, où il devient chargé d’école pendant deux (02) ans. Il retourne à Thiès en 1965 à l’école des champs de course avant de quitter l’enseignement pour des raisons politiques.

Quelques années plus tard, Serigne Béthio intégre la profession de Délégué médical. Il retourne par la suite dans la fonction publique pour devenir directeur de l’animation rurale à Méwane, ensuite inspecteur de l’expansion dans le Sine-Saloum durant cinq (05) ans.

La liste des fonctions que Serigne Béthio a occupé est loin d’être exhaustive.

Ce dernier retourne dans les études en réussissant son concours d’entrée à l'Ecole Nationale d’Economie Appliquée (ENEA) en 1973.

En 1976, Serigne Béthio sort diplomé de l'Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature (ENAM), comme administrateur civil principal de classe exceptionnelle (promotion Gabriel D’Arboussier).

Il occupe plusieurs fonctions dans différentes localités du Sénégal, parmis lesquels :
 
  • Administrateur de la commune de Diourbel pendant deux (02) ans
  • Organisateur en 1977 à Diourbel, de la première fête de l'indépendance du Sénégal organisée hors de la capitale, présidée par le président Senghor où il reçut les félicitations de ce dernier à cause de la qualité de l’organisation
  • Affecté comme administrateur de la commune de Kaolack pendant cinq (05) ans
  • Muté à Dakar pour la première fois dans l’histoire des collectivités locales comme conseiller de cabinet du Secrétaire de l’ancienne commune du Cap-Vert en 1987
  • Secrétaire général de la commune de Pikine, Dakar
  • Secrétaire général de la communauté urbaine de Dakar, building communale
  • En 1996, il est admis à faire valloir ses droits à la retraite

Après sa retraite, Serigne Saliou Mbacké lui confie la présidence de la communauté rurale de la ville sainte de Touba, poste qu'il a occupé durant cinq (05) ans.

La portée du Ndigeul de SERIGNE TOUBA


Le Ndigueul une notion qui mérite éclaircissement?

Le « Ndigueul » mérite bien d’être compris, même dans l’univers où il tient véritablement son sens : le mouridisme.  Il convient donc de lever le voile devant l’ambiguïté qui subsiste autour de ce mot, ce qui n’est point l’objet de mon article. Les enseignements de SERIGNE TOUBA sont bien clairs pour nous guider dans ce sens.

En cette période électorale 2012, des gens dont on n’ignore point leur intention se sont acharnés à discréditer le mot « Ndigueul ». Dès lors, ceux qui se réclament soi-disant « mourides » intellectuels sont tombés dans ce piège savamment  instrumenté par des esprits fallacieux dont le seul dessein se résume à une lutte perpétuelle contre la manifestation de la Prééminence indéniable de SERIGNE TOUBA.

Heureusement que Cheikh Béthio Thioune tel un garant de l’orthodoxie mouride est sorti de sa réserve pour mettre un terme à cette calomnie. Comme il l’a toujours affirmé, l’on veut jeter un discrédit sur le Ndigueul. Alors que dénigrer le Ndiguel c’est calomnier SERIGNE TOUBA ; car c’est Lui-même le parrain ce néologisme. D’ailleurs ce Ndiguel même constitue un des fondements du mouridisme.

Par ailleurs des ignorants veulent faire croire à d’autres ignorants qu’un guide spirituel ne doit se charger que du supraterrestre. Je me permets de rappeler au passage un vers de SERIGNE TOUBA « DIEU m’a octroyé l’univers… ».  J’invite donc les mourides à se ressourcer, à méditer sur les comportements des compagnons de SERIGNE TOUBA.  Fort justement Cheikh Béthio est là pour faire comprendre qu’au Sénégal il y a « Une Seule Réalité = SERIGNE TOUBA ». Il ne pourra jamais en être autrement n’en déplaisent aux contempteurs de la voie mouride.

La contestation est en inadéquation avec la doctrine mouride

Nous étions arrivés à une situation où des éternels contestataires dirigeant le mouvement « Yen a marre » pour ne pas les nommer se refugient derrière leur désamour pour SERIGNE TOUBA ou leur ignorance pour manipuler même des mourides non initiés et les mener dans un combat voué à l’échec. SERIGNE TOUBA préservera sûrement mes enfants de se référer à des gens qui font de la « quasi-nudité » une forme d’expression. Et dire que ces gens ont su convaincre bon nombres de musulmans et autres père de famille !!!

En suivant les enseignements de SERIGNE TOUBA, un mouride véridique doit exclusivement se consacrer au travail et à rendre grâce à DIEU en toute circonstance. De fait toute forme de contestation peut être assimilée à de la mécréance. Quiconque mouride reconnait que sa vie d’ici bas et dans l’au-delà n’est régit que par SERIGNE TOUBA, ne saurait se comporter comme une feuille morte qu’un vent frivole emporte sur son passage. Je n’ai pas besoin de vous rappeler ce qu’on dit d’un tonneau vide… wait and see !!!

La force de satan restera intacte pour guider inexorablement ce mouvement et quiconque n’aime pas SERIGNE TOUBA vers la honte, la tribulation, l’affliction… Et malheureusement cette force de satan restera intacte pour troubler la conscience des croyants d’où l’impératif de pouvoir distinguer ses agissements.

Le Président du Sénégal « un mouride »

Le Président du Sénégal a été toujours été choisi à Touba : Senghor par Serigne Fallou, Diouf par Serigne Abdoul Ahad et Wade par Serigne Saliou. Il ne faut surtout pas se voiler la face, il en sera toujours ainsi… c’est l’œuvre et la volonté de SERIGNE TOUBA.

Disons-le ouvertement, j’en connais certains qui seraient bienheureux de voir le Sénégal dirigé par un « non-mouride ». Allez demander à ce candidat qui a osé affirmer dans un pays étranger je cite « les mourides croient que le Sénégal est leur propriété, mais attendons que je sois président… ». Et pourtant j’en vois des mourides qui ont de passion que pour ce dernier. SERIGNE TOUBA dit « celui qui n’a point de guide authentique, Satan va le guider... obéis au Ndigueul de ton Maître et évites de soulever des objections, ne serait-ce dans ton for intérieur.»

Autre fait entrainant autre réflexion...Ayant le courage de le dire, le vote ethnique a été manifeste lors des élections 2012 au Sénégal…. Question ? Quelqu’un peut-il prétendre diriger les sénégalais sans être élu en majorité par les wolofs ?

Alors allons-y pour le vote ethnique ou si vous voulez  « confrérique ». Personnellement, « Ma vie en SERIGNE TOUBA » ayant le dessus sur toute autre considération, j’avoue ouvertement que je ne voterai que pour un candidat mouride. En outre, ayant reçu un Ndigueul de mon guide, j’ai le devoir d’accomplir cette tâche avec une grande satisfaction. Pour qui connait véritablement la portée du Ndigueul venant d’’un Cheikh authentique dans la voie mouride…

L’idéologie politique : un concept abstrait au Sénégal

Ne soyons pas hypocrites mais l’idéologie politique n’est qu’une chimère au Sénégal. Les incessantes transhumances sont là pour le démontrer. Dans un pays comme la France les partis de « droite » et « extrême droite» qui, semble-t-il pourraient s’accorder sur certains points n’arrivent pas à cohabiter. Alors comment peut-on faire croire aux sénégalais que libéraux, socialistes et marxistes peuvent réussir une entente dans la durée. L’exemple patent de « Bennoo » ou M23 qui se sont terminés en « Tassaroo » est bien là pour nous édifier. Pour qui connait Tom et Jerry *, qui peut affirmer qu’ils peuvent cohabiter dans une maison ???